J’ai rédigé de nombreux articles sur mon amour de la lecture. En effet, les livres me procurent deux choses que j’apprécie réellement : la possibilité de me détendre tout en gardant l’esprit ouvert pour saisir les nouvelles occasions d’apprentissage.
Dernièrement, les rayons de ma bibliothèque comprennent surtout des textes portant sur ce qui considéré comme la « quatrième révolution industrielle », c’est-à-dire, la santé numérique, l’intelligence artificielle et l’internet des objets. Parmi ces ouvrages, l’un d’eux se démarque particulièrement et examine cette dernière révolution du point de vue des soins de santé. Il s’agit du livre Deep Medicine d’Eric Topol.
Selon cet auteur « la médecine est devenue inhumaine, avec des conséquences désastreuses », ce qui suscite non seulement la réflexion, mais est également exact. La triste réalité est que les médecins n’ont plus la possibilité qu’ils avaient auparavant de prendre le temps de s’asseoir avec un patient et de communiquer réellement avec lui. Les médecins sont de plus en plus tiraillés entre rester à l’écoute de leurs patients et composer avec des tâches administratives toujours grandissantes.
Mais, la technologie peut-elle aider à soulager cette pression et faire basculer l’équilibre vers l’établissement de contacts personnels? Selon Eric Topol, l’intelligence artificielle pourrait permettre aux médecins d’éliminer plusieurs tâches routinières (et souvent abrutissantes) comme la prise de notes. Cette éventualité leur permettrait de concentrer leur attention sur les défis plus complexes et d’accomplir le travail pour lequel ils ont été formés. Si les corvées sont exécutées par les « serviteurs » numériques, les médecins et les patients pourraient recréer l’un des aspects les plus positifs d’une époque révolue en médecine : un environnement où le médecin et le patient peuvent écouter et entendre ce que l’autre personne dit.
Dans un tel environnement, les chances d’une réelle guérison sont assurément plus élevées. Et, je ne serais pas étonné si, d’ici un ou deux ans, une nouvelle vague de recherches se penchait sur ce sujet. Voilà un livre que je serais impatient de « savourer ».
Lawrence